Sommes nous des artistes?

Est-ce que les gens créatifs sont de meilleurs entrepreneurs et développeurs d'affaires?

Sommes-nous des artistes?

C’est quoi un bon « business developer » ?

Je lisais récemment un article dans le Forbes dans lequel l’auteur se posait la question suivante : Mais qu’est-ce que c’est exactement le développement des affaires ?  Lorsqu’il posait la question aux gens concernés dans des 5 à 7 ou dans des soirées, les réponses étaient très variées, mais elles ressemblaient à ça :

Le développement des affaires, c’est de faire des ventes !

Le développement des affaires, c’est de créer des partnerships et des affiliations !

Le développement des affaires, c’est de schmoozer et faire du réseautage… !

Bref, pleins de réponses différentes. Selon Scott Pollack du Forbes, le développement des affaires, c’est la création de valeur à long terme pour une entreprise par le développement de ses clients, ses marchés et ses relations… On s’approche, mais encore là, ça laisse place à beaucoup d’imagination !  En fait, le développement des affaires, c’est la synergie de ces 3 éléments et la façon dont vous allez les gérer. Le résultat de cette fusion sera la création d'opportunités de croissance pour vous et l’entreprise pour laquelle vous travaillez...ou la vôtre si vous êtes le patron.

Comme dirait Wikipédia, dans la synergie, il y a là l'idée d'une coopération créative !

Alors je vous pose la question suivante : qui dit création, dit nécessairement imagination… Et n’est-ce pas les artistes de ce monde qui excelle dans ce domaine ? Je dois avouer que j’ai un côté créatif très développé, et pour développer des relations d’affaires, je ne m’en sors pas si mal.  Alors est-ce que les gens créatifs sont de meilleures ressources pour le développement des affaires d’une entreprise ? Selon moi, c’est sans aucun doute la plus grande qualité d’un grand « business developer ». 

Alors comment fait-on?

Comme le dit si bien Seth Godin : Ce qui rend le développement des affaires fascinant, c’est qu’il n’y a pas de "templates", pas de "cookie cutter grind-it-out approach".

Ce qu’il y a de plus difficile et ce que peu de responsables au développement des affaires font, c’est de créer des affiliations ou des partenariats avec d’autres entreprises : c’est là que l’imagination requise est parfois digne de Van Gogh.  . Alors pour que ça marche, ça prend du temps et de la créativité.  C’est aussi la raison pour laquelle la plupart des entreprises sont si mauvaises là-dedans. Pendant que les grandes entreprises dépensent des millions de dollars par année dans le but de découvrir des opportunités (parce qu’elles savent que ça va payer plusieurs fois leurs investissements), les entreprises plus petites, qui concentrent leurs efforts sur le court terme et leur « core business », passent à coter des partenariats, des royautés, des acquisitions et des autres deals qui pourraient changer pour le mieux leurs futurs. Un excellent exemple de secteur où le développement des affaires est roi: Le sport! Les sportifs font souvent plus d’argent avec leurs développements des affaires qu’en pratiquant leurs sports !

Un autre exemple incroyable de deal créé entre entreprises est celui de The Pokémon Company avec Nintendo et Niantic, une ancienne filiale de Google responsable du jeu en réalité augmentée. Pokémon Go, c’est un jeu qui se joue sur un smartphone, vous vous promenez partout pour trouver des Pokémons et combattre d’autres utilisateurs via votre écran.  Le titre de Nintendo a bondi de 10% suite à la sortie du jeu et ce n’était qu’un début.  En plus de la capitalisation boursière, le jeu a créé des recettes supplémentaires pour Nintendo. Cela est sans compter les produits dérivés créés par d’autres deals qui vont aussi rapporter énormément d'argent pour l'entreprise.  On parle ici de plusieurs dizaines de millions de dollars.  Les 3 entreprises ont dû se servir de beaucoup de créativité pour trouver une façon de jumeler leurs savoir-faire à un projet commun en plus de plusieurs millions de dollars en R&D. Cependant, comme vous pouvez le voir, le ROI sera énorme.

Mais bon, il ne faut pas être uniquement créatif pour être un bon développeur de relations commerciales. Voici une liste de « quelques » bonnes caractéristiques d’un bon développeur.

Comprendre les clients.

Comprendre le « new wave marketing », soit les médias sociaux.

Comprendre le produit et la culture de l’entreprise.

Savoir poser les bonnes questions.

Établir des objectifs et faire un plan.

Être curieux. 

Savoir construire un brand. 

Être un bon communicateur. 

Savoir travailler en collaboration. 

Être négociateur.

Bien gérer les projets.

Être un stratège.

Être autodidacte.

Lesquelles avez-vous?

Carl Durocher

Carl Durocher croit que le monde dans lequel nous vivons doit ses réussites et sa survie grâce au partage des connaissances et des expériences. Il détient 12 ans d’expérience dans le monde des affaires, il a fondé en 2006 l’entreprise Duro-Toit Inc qu’il a vendu en 2014 pour se lancer dans des domaines qui le passionne: le café, voyager et l’écriture, des passions qu’il a développé lors d’un voyage de 11 mois en Amérique Centrale. Maintenant consultant, associé chez Couleur Café et Opportunités.co, son but est de partager ses connaissances et d’aider les entreprises à créer des opportunités d’affaires profitables.