Après m’être un jour fait traiter d’amateur, par une personne qui ne partageait pas ma vision, je me suis posé la question « c’est quoi réussir »

Comment est-ce qu’on calcul qu’on a du succès ou qu’on est sur la voie de la réussite? Est-ce vraiment les chiffres et le désir de grossir son empire?  On doit viser haut et grand, vraiment? Moi, je vois l’entrepreneuriat comme une belle grande chaine de montagnes. Il y en a des plus petites et des plus hautes. Et du moment où l’on atteint un sommet que l’on s’est fixé et qu’on y est bien c’est une réussite selon moi. Après si tu vois un autre sommet et que tu décides d’aller plus haut c’est ton choix et chaque sommet est une grande victoire.

Le succès, c’est propre à chacun, on ne peut pas juger le trajet de l’autre et encore moins venir imposer un chemin que l’on croit meilleur. Par contre, ce que je crois qu’il ne faut jamais oublier, peu importe le parcours, c’est que celui-ci monte et redescend aussi parfois. La descente peut faire mal, et la montée peut être essoufflante. Il faut prendre chaque creux pour se reposer avant de remonter, ou utiliser celui-ci comme tremplin pour se donner un élan. Et lorsqu’on arrive en haut d’une pente, il faut admirer la vue et se féliciter pour ce que l’on a accompli. Il faut que chaque pas, même difficile, soit une fierté. Contempler le paysage de chaque étape parce que ce n’est pas seulement en haut que c’est beau.

Pour moi la réussite passe par le bonheur, la soif d’accomplissements, petits ou grands.

La réussite en affaires, c’est de trouver quelque chose qui nous permet de nous épanouir, grandir, et qui rapporte un salaire qui nous convient. Tant mieux si ce salaire est abondant, encore mieux si ce profit permet d’embaucher. Il en faut des grandes entreprises.

Sauf que j’aimerais qu’on arrête de dire que pour réussir il faut viser la lune absolument.

La lune, je la trouve magnifique, j’adore la regarder, mais je ne veux pas l’atteindre.

C’est d’ici que je la trouve belle! Je veux simplement atteindre un haut sommet de montagne où je peux m’étendre dans l’herbe, accompagnée de ceux qui m’auront soutenu ou suivi en bâtissant quelque chose de solide, et la regarder briller.